Le rapport d’autoanalyse des programmes a été rédigé pendant l’été de 2014. Pour ce qui est des programmes examinés, la maîtrise et le doctorat en Études sur la guerre présentaient les attentes quant au grade, une évaluation analytique des programmes, les plans de cours, des données relatives aux divers programmes, des données d’enquête fournies par le Bureau de l’assurance de la qualité et des appendices présentant un échantillon d’examens et les C.V. des membres du corps professoral. Deux examinateurs externes indépendants (M. David Haglund, de l’Université Queen’s, et M. Michael Neiberg, de l’US Army War College) ont été sélectionnés à partir d’une liste, un choix qu’a approuvé le conseil des doyens. Ils ont examiné les documents de l’autoanalyse et ont fait une visite sur place au CMR les 15 et 16 janvier 2015. La visite comprenait des entretiens avec le doyen de la Faculté des arts, le vice-recteur associé de la recherche, le directeur des Études sur la guerre, le directeur associé des Études sur la guerre, le directeur du Département d’histoire, le directeur du Département des sciences politiques, ainsi qu’avec plusieurs membres du corps professoral des Études sur la guerre, dont deux ont déjà été directeurs de programme, ainsi qu’avec de nombreux diplômés de ces programmes. Ensuite, les membres du CEE ont rédigé un rapport fondé sur l’autoanalyse et leur visite à l’établissement.
Le CEE a ciblé un certain nombre de points forts du programme d’études supérieures en Études sur la guerre y compris, globalement, le fait que le programme conserve une solide réputation à l’échelle nationale et internationale, que les exigences liées à l’admission sont conformes avec celles des programmes d’études supérieures des autres universités ontariennes et que les attentes académiques des étudiants inscrits au programme sont, dans certains cas, plus rigoureuses. Les enseignements et le mentorat des étudiants sont aussi considérés comme étant des forces particulières du programme. Le CEE a aussi relevé plusieurs domaines de préoccupation qui ont une incidence sur l’état et la qualité du programme, notamment la nécessité de faire un meilleur suivi de l’atteinte des résultats d’apprentissage, plus particulièrement en ce qui concerne les attentes quant aux diplômes d’études supérieures, la nécessité de recruter de nouveaux membres du corps professoral afin d’élargir l’éventail des domaines couverts, la nécessité de recruter des membres du corps professoral pouvant enseigner en français, la nécessité d’une meilleure stratégie de TI et de plateformes d’apprentissage mixtes, la nécessité de compter sur un représentant des programmes à temps plein, la nécessité de mettre à contribution des professeurs chevronnés du Département des sciences politiques et d’autres départements pertinents afin de relever les défis à long terme du programme ainsi que la nécessité d’un soutien accru en matière de recherche.
Le rapport du CEE est très positif. Il confirme que le programme des Études sur la guerre offre une formation rigoureuse du point de vue universitaire à ses étudiants et que ses normes atteignent ou dépassent celles de programmes semblables en Ontario. Cependant, le CEE a aussi relevé certains éléments à améliorer et certains enjeux susceptibles de nuire à la réussite du programme à l’avenir. Le CMR prend déjà des mesures en vue de régler les problèmes soulevés, comme l’équilibrage de l’offre de cours et l’exactitude des listes de cours dans l’annuaire des programmes d’études supérieures au CMR. Nous avons lancé le processus d’utilisation de nouveau matériel et de nouveaux logiciels pour offrir les cours du programme par vidéoconférence et améliorer les capacités des membres du corps professoral souhaitant contribuer au programme. Le Collège a réorganisé le soutien administratif du programme, qui dispose maintenant d’un représentant de troisième cycle et de lignes hiérarchiques plus claires. Depuis la première visite sur place, les politiques qui concernent les déplacements ont été simplifiées. Des travaux sont en cours pour embaucher de nouveaux professeurs détenant une expertise pertinente pour le programme et rechercher de nouveaux fonds afin d’appuyer les déplacements aux fins de conférences et de recherche.